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/image%2F0906855%2F20140126%2Fob_f88978_hpim9257.JPG "La transparence du regard")
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Rien à faire
C’est surtout qu’il n’y ait plus rien à faire Qui ramène à cette clarté brûlante ; Il y brûle justement le vêtement de nuit Dont s’habille le monde quand il est triste, Comme un morceau de chair perdu Ignorant l’espace infini du corps de l’amour.
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L'autre
Lorsque je regarde l’autre Par l’oeil où nul ne regarde, Le nom s’évanouit Et rien n’apparaît Que la plongée des vagues dans leur propre substance Que l’océanique mouvement d’une joie multiple.
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écoute
Rendre doucement ses deux mains, sa figure Dans le haut-lieu de son écoute Et se laisser hisser, tout entier Par-delà les frontières de l’inconnue vie Qui n’a de corps que celui du regard. Qui n’a de regard que celui de l’amour.
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Deuil
« Plus grande est la claire-voyance des milliers de deuils qui nous suivent et nous trouvent à chaque seconde, pour nous défaire et nous dévêtir, Plus large est le passage où s’engouffrent l’amour, l’abandon, la déraison et l'union aux vivants. »
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Aujourd'hui
"Tous ces êtres, Du matin au soir, Ourlés de lumière, Traversés de soleil, Suivis d’étoiles, Je rêve ce monde Un corps Les humains Et cette transparence même Oh je me rêve Pour te rêver Oh je me rêve…"
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Absence entre les deux joues
Les mémoires d'un passé m'écrasent une joue contre l'autre qui se frappe au futur imaginaire. Plus de survie en cet étau serré; au point que ces deux joues se rejoignent, se rencontrent et se touchent sur une absence infinie offerte, présente.
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S'allonger dans l'herbe
Une caresse du vent, ça rend amoureux. Je crois qu'il est temps de suspendre la vie entière à une feuille d'arbre tremblante sous le vent.
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Vertige
Pressentiment d’immensité Comme une fièvre Brûlante Sans guérison. Vertige d’être Infini Par-dessous l’existence Le feu.
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Vulnérables
Vulnérables Sans ressemblance avec rien Sans différence non plus Proches de l’insignifiance Avec juste une blessure, Qui dessine entre toi et moi Cette part de rêve où se tisse une vie. Et c’est bien là que nous allons Et que se contactent, se touchent...
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Seul l'amour est le réel.
"Toujours lorsque j’ai succombé à l’idée du mauvais, au sujet de quoi que ce soit, il s’est révélé de soi-même, que c’était moi qui avait mal vu.”
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mort
" Être lavé de tout, Du moindre geste Et même du rien ; Être percé de transparence Et épinglé là, Mort, A cette immobilité Où tous les mondes meurent D’un seul coup, maintenant."
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l'ombre
" Il y a une certitude jamais quittée Me suivant telle une ombre, Et subitement se découvre Que l’ombre c’est moi, Que la lumière c’est elle, Vivante vie."
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Peut-être...
" Un matin, ne te définis pas: pars à main-nues."
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êtres de tous bords.
Un être vivant. Être vivant n'est pas une identité. Être vivant est un acte, le seul.
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réalité
" La réalité...C'est tellement terre-à-terre, que nous cherchons au ciel, ce qu'elle nous chante dans l'instant."
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Logique
"Si dans le monde, il faut absolument se résoudre à l’existence de l’ombre, Il faut alors, par la même intelligence, en admettre ses trois conditions : La Lumière, son éclipse, et l’illusion projetée.
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Voilà la différence entre la lutte et l’amour ; Vivre à partir de quelque part, Et être vécu de partout, Arbre parmi les arbres. Silence végétal dans le chaos du monde, Tendresse muette pour la brutalité, Une amoureuse concentration de sève Pour chaque...
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"Tremble, tremble, aux nuits sans lune, Que ce frémissement d’âme soit le visible de Sa transparence."
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"Toute petite vie Comme une goutte Pour qu’un ciel immense Descende en toi. Et tu ne sais plus alors Si le ciel est d’eau, Et comment tu respires."
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Petite vie ordinaire Allant sa route comme un animal vers la source Dépêché d’une soif qui ne le questionne pas. Petite vie ordinaire Étirée aux quatres coins de son terrier Qui ne quittera la terre, que par le dessous du monde.