l'air

Publié le 28 Septembre 2014

Je me suis connue d’abord,

Par une mine si réjouie

Qu’aucun visage aux traits tendus

Par le poids de l’existence

Ne m’est paru naturel.

C’est par cette fenêtre,

De plein jour,

Que je reconnais la vie

Partout où j’y suis ouverte.

Et c’est par le sourire,

Que se verrouillent sur l’extérieur

Des volets remis au monde.

C’est ainsi que l’air entre,

Non par sa recherche,

Mais par son obligation d’entrer

De se précipiter,

Par toutes les portes ouvertes.

Rédigé par Gaëlle

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