La beauté

La simplicité et l’artifice sont deux écrins pour la beauté ; L’un la met en avant en restant derrière elle, l’autre la prolonge et l’étire au devant d’elle-même. C’est d’écriture que je parle, entre celle qui percute par son économie, sa ration courte, et l’autre aux milles sursauts scintillants. Et finalement il en est de même avec les hommes. Ou ils sont beaux de leur tranchante présence au milieu d’un monde tiède, ou alors ils sont beaux de ce qui les auréole, de ce qui les poursuit, de ce qu’ils laissent derrière eux et les dépassent. De toutes façons, ils sont beaux.
Je veux dire tous les poèmes, tous les hommes.